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nes Grecs,

liens,

CHAP. XVIII. De l'Ordre de faint Bafile & de fon grand pro

grès,

175 CHAP. XIX. Des Caloyers ou Moines Grecs, de leurs exercices, 181

jeûnes & abstinences,

CHAP. XX. Des principaux Monafteres de Caloyers ou Moi

193

CHAP. XXI. Des Moines Melchites, Georgiens & Mingre

201

CHAP. XXII. Des Moines de faint Bafile dans la grande Russie

ou Duché de Moscovie,

206

CHAP. XXIII. Des Moines de S. Bafile dans la petite Russie ou

Russie Blanche, & dans la Russie Rouffe, 211

CHAP. XXIV. Des Moines de S. Bafile en Italie, & de la Re

forme de cet Ordre par Gregoire XIII.

214

CHAP. XXV. Des Moines de faint Bafile en Espagne,

218.

CHAP.XXVI. Des Moines de faint Bafile, Reformés, appellés

de Tardon,

222

CHAP.XXVII. Des Moines Esclavons,

229

CH. XXVIII. Des Religieuses de l'Ordre de faint Bafile, tant

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CHAP. XXIX. Des Moines Acémetes, avec la vie de faint Ale

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CHAP. XXX. Des Moines Armeniens ou Barthelemites de

Gennes, comme aussi des Religieux Armeniens appellés les Freres-Unis de faint Gregoire l'Illuminateur,

243

CHAP. XXXI. Des Chevaliers de l'Ordre de Constantin, appellés aussi Dorés, Angeliques & de S. Georges, 249. CHAP.XXXII. Des Chevaliers Hospitaliers de l'Ordre de faint

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CH. XXXIII. Des Chevaliers de Frise ou de la Couronne, 271 CH. XXXIV. Des Chevaliers de l'Ordre Militaire de faint Come & de faint Damien, ou des Martyrs

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CHAP.XXXV. Des Chevaliers de l'Ordre de fainte Catherine du

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CH. XXXVI. Des Chevaliers de l'Ordre de Chypre ou du Silen

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CH. XXXVII. Des Chevaliers de l'Ordre de Mont-Foye, appel

lés aussi de Monfrac & de Truxillo,

278

CH.XXXVIII.Des Chevaliers de l'Ordre de faint Blaise, 280

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DISSERTATION

DISSERTATION PRÉLIMINAIRE

SUR L'ORIGINE ET SUR L'ANTIQUITE

DE LA VIE MONASTIQUE.

PARAGRAPHE I.

Que les Therapeutes ont été les instituteurs de la vie
Monastique.

A

YANT à traiter de tous les Ordres Religieux en particulier, nous ne pouvons pas nous empêcher de parler de l'origine & de l'antiquité de l'état monastique. Il est inutile de la faire remonter jusques autems d'Elie & d'Elisée, comme il y en a qui le pretendent; puisque tout ce que nous lisons de ces prophetes, de leurs difciples, des Nazaréens, des Rechabites, & de saint JeanBaptiste, que faint Jerôme nomme le prince des Anachoretes & que faint Jean Chryfoftome appelle le prince des moines; n'étoit que l'ombre & la figure de la vie mona,

stique.

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4

cap.s.

Bellarm. Le cardinal Bellarmin dit que dans la loi de nature avant hisole deluge, il y en avoit quelque ébauche: que dans la loi de Moïse, il y en avoit eu une plus grande expreffion; mais qu'elle a reçu sa perfection au tems des Apôtres. En effet, il semble qu'on devroit rapporter son origine à ce tems-là, après que quelques peres, plusieurs souverains pontifes, les conciles de Meaux & de Thionville & un grand nombre d'écrivains, ont reconnu les Apôtres pour les fondateurs de ce faint institut, & leur exemple ayant été fuivi par les Chrétiens de l'église de Jerufalem, qui n'ayant qu'un cœur & qu'une ame, vendoient tous leurs biens, & en apportoient le prix à leurs pieds, pour n'avoir rien qui les attachât en

cette vie. Neanmoins les Therapeutes dont parle Philon,emPhil. de brafferent un profession encore plus haute que celle des prewit.contem. miers Chrétiens de Jerufalem ; & Eufebe, Caffien, Sozomene

& quelques autres, les regardent comme ceux qui ont tracé le plan des premiers monafteres. Ce fut après que faint Marc eut fondé l'église d'Alexandrie, où ses predications ayant attiré à la foi de Jesus-Christ un très-grand nombre de per. sonnes, il y en eut beaucoup qui embrasserent les regles les plus élevées & les plus étroites de la perfection chrétienne; en quittant leurs parens & leurs amis, & fe retirant dans la folitude pour s'y donner entierement à la vie contemplative; ce qui leur fit donner le nom de Therapeutes,c'est-à-dire,medecins ou ferviteurs, parce qu'ils avoient soin de leurs ames & qu'ils servoient Dieu. Ils établirent d'abord leurs demeu. res auprès du lac Meris. Ils abandonnoient volontairement leurs biens, & quittoient sans aucun retour, pere, mere femme & enfans, freres & fœurs, parens & amis. Ils avoient chacun leur cellule separée, qu'ils appelloient Semnée ou Monastere. Ils y vaquoient seuls aux exercices de la priere & de la contemplation. Ils y étoient continuellement en la prefence de Dieu. Ils faifoient la priere deux fois le jour, le matin & le foir. Le matin ils demandoient à Dieu de leur donner une journée heureuse, & de remplir leur esprit d'une lumiere celefte; & le foir ils le fupplioient de les délivrer de l'affe. tion des choses terreftres & fenfibles. Ils employoient le reste du jour à la lecture de l'écriture fainte & à la meditation, Le plus fouvent ils chantoient des cantiques & des hymnes. Les jeûnes étoient feveres. Ils ne mangeoient & ne buvoient

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